"T'as pas besoin d'un flash quand tu photographies un lapin qui a déjà les yeux rouges." Jean-Claude Van Damme, Philosophe belge (1960-?)

30.8.05

Le travail c'est la santé...

Un collègue m'a transféré un mailing commercial au titre plus qu'évocateur de « Contrat Nouvelles Embauches : recrutez sans risque pour votre société ! »
Je vous cite l'argumentaire et les réflexions que cela m'évoque.

« Embaucher sans risque ?
C'est possible depuis le 4 août ! Profitez-en !
»
=> Là, dès le début, on commence fort. Avant le 4 août (entrée en vigueur du « Contrat Nouvelles Embauches »), embaucher comportait sûrement des risques. En effet, on avait le droit qu'à une courte période d'essai (qui pouvait aller quand même jusqu'à deux fois trois mois, il me semble) pour juger un employé. Après cela, pas moyen de s'en défaire sauf pour faute grave ! Franchement, ça devait être dur d'être patron avant le 4 août...

J'aime bien aussi le « profitez en »... ça fait un peu nouveau/promo... Genre, avant le patron il était là, à se dire « j'embauche... je sais pas j'hésite... c'est cher quand même... ». Maintenant, le patron, il se dit « allez, je me lance... j'en prends un d'employé... avec le nouveau contrat, si ça va pas, hop... »

« Votre société emploie jusqu'à 20 personnes ? C*******o vous propose de découvrir comment profiter du nouveau dispositif "Contrat Nouvelles Embauches" avec M****** P****, leader du conseil en recrutement spécialisé ! »
=> (Oui j'ai masqué les noms quand même hein... ) Là encore, le terme « profiter »... Cela veut bien dire ce que ça veut dire : ça profitera plus au patron qu'à l'employé. Je pense pas voir de sitôt un mail ventant les mérites de ce contrat du coté « employé »...

« Des procédures d'embauche et de rupture simplifiées et sans contrainte ! »
=> Oula... ça fait peur...Dis comme ça, on a l'impression d'être sur les places de marchés et que les patrons viendront te chercher en camion à la journée... comme les mexicains. Après tout on parle bien de « marché du travail », non ?

« - La rupture du contrat par simple lettre recommandée. »
=> C'est pas humain ça...

Moi je vois plutôt ça comme ça : un badge d'entrée qui marche plus... une hôtesse d'accueil qui te regarde de travers... un vigile qui te fiche dehors en te tabassant... le contact humain, y a que ça de vrai !

« - Une période de préavis limitée à 2 semaines au cours des 6 premiers mois. »
=> Je commencerais à m'alarmer quand ce sera un préavis de 2 minutes au cours des 6 premières heures de travail.

« - Une indemnité de rupture de contrat bien plus légère pour l'employeur. »
=> Vous allez voir que bientôt qu'on vous réclamera du fric pour payer toutes cette paperasse que réclame une embauche et une rupture de contrat...

« Profitez de l'offre packagée de M***** P*** ! »
=> A quand le salarié en "offre packagée" ? Ou bien "satisfait ou remboursé" (euh remboursé par le salarié lui même hein...). Ou alors le salarié "7 jours d'essai gratuits"... Ou "deux mois gratuits" pour un contrat d'un an... Et puis des "vieux salariés" en "garantie or"...


Faut que j'arrête avec le cynisme, ça va me donner des brûlures d'estomac... alors, après, quand je serais chômeur, sans mutuelle... qui c'est qui me payeras mon gaviscon ?

Bande son : « Travailler c'est trop dur et voler c'est pas beau... »
Humeur du moment : écoeuré

26.8.05

Brève de comptoir...

Une vrai "brève de comptoir" entendue ce matin... Bon ok, c'était dans le bus, pas au bar. Je ne vais pas dans les bars le matin... ni à midi, ni le soir en fait... je vais jamais dans les bars. Bon ok, une "brève de bus" alors :

Elle (la trentaine bien entamée) "y voulait nous faire croire qu'il avait 20 ans mais en fait c'était pas vrai."
Lui (la quarantaine bien sonnée) "il a pas 20 ans ?"
Elle (faisant de grands gestes et parlant fort) "tu parles... il a même pas encore 16 ans, il est pas majoritaire !"
Lui (levant les sourcils, laissant un blanc) "..."

On pourrait croire que cette hésitation serait du à l'énormité linguistique qu'elle vient de lâcher... mais non... la preuve... puisqu'il lâche à son tour : "Quoi ! Il a que 16 ans ?"

Ce qui au passage me semble faux puisqu'elle a dit "il a même pas encore 16 ans", ce qui tendrait à prouver qu'il a 15 ans.

En tout cas peu importe son age, j'espère qu'il sera plus doué qu'eux en vocabulaire.

Autre chose amusante à noter, les deux personnes étaient à deux ou trois bons mètres de moi et je les entendais bien. Je pense que ce devait être le cas de la douzaine de passagers ou au moins d'une bonne moitié. Et bien, je n'ai observé aucun fou rire, rire ou sourire... Ils étaient soit tous sourd soit moins curieux que moi...

Et dernière chose amusante, ce matin, je lisais... "les brèves de comptoir" (de 1993) récolté par JM Gourio. Comme quoi, n'y a pas que dans les bars qu'on en entend de drôle.


Bande Son : "Les copains d'comptoir" par Alain Aurenche
Humeur : majoritairement amusé

23.8.05

Asperge : une légende urbaine...

Définition* :

Légende urbaine (de l'anglais urban legend) : rumeur sans fondement se répandant de proche en proche par le bouche à oreille ou par mail. Les légendes urbaines sont fréquemment recyclées, adaptées à de nouveaux contextes voire traduites d'une langue à une autre. On note souvent des tendances superstitieuse ou paranoïaque/conspiratrice, elles ont parfois un fond de vérité. Ces histoires sont souvent racontées comme étant arrivées à « l'ami d'un ami ». Certaines sont récentes, d'autres sont très vieilles et circulaient déjà par courrier postal. Toutes ces légendes forment un folklore ; c'est d'ailleurs ce qui les différencie des autres rumeurs.

Exemples* :

« A Orléans, des jeunes femmes seules auraient été endormies au chloroforme dans des cabines d'essayage de tailleurs, un sous-marin (!) venant les chercher de nuit dans le cadre d'un réseau de traite des blanches. » « Il y a de la cocaïne dans le coca cola. » « Des seringues infectées par le sida traîneraient sur des bancs publics, distributeurs automatiques et sièges de cinéma de grandes villes. »





Maintenant que je vous ai fait cette petite introduction, laissez moi vous exposer ceci :

Quand on mange des aperges, notre urine sent l’endive… et bien ça, ce n’est pas du tout une légende urbaine !

Le saviez vous ? Cette odeur caractéristique à la présence de méthylmercaptan, une substance soufrée de dégradation et d'élimination de certains composés azotés présents dans les asperges** .

Bande son : "Five easy pisseuses" par Serge Gainsbourg
Humeur : puante

* source : http://fr.wikipedia.org/wiki/
** source : http://www.medisite.fr/Asperge.html

18.8.05

Les dangers du métier...

Depuis un certain temps, j'ai pris la résolution de me mettre à cuisiner. Si, si... de la vrai cuisine.

Et pour commencer, et bien, on fait les classiques. Comme par exemple, les spaghettis à la sauce tomate. De la vrai sauce tomate. Pas de la toute faite... bon ok j'ai pris des dés de tomates en boite. Mais le reste, c'est moi qui l'ai fait. Oui, non, je veux dire à part les pates.

Bon, au final, la sauce était très bonne; avec les spaghettis et le parmesan, c'était un régal. Mais tout ça fut un peu terni par... L'ACCIDENT !

Car en égoutant les pates, et bien... un spaghetti... enfin un spaghetto puisqu'il était tout seul... donc un spaghetto a jailli de la casserole et est venu s'étaler de toute sa longueur sur ma main.

Du coup maintenant, j'ai, sur la main, une jolie marque de brulure, assez fine et qui fait presque 10cm de long. Mais c'est ça de s'investir dans la cuisine... on risque sa vie à chaque instant.

Allez c'est tout pour ce soir. Une prochaine fois, je vous raconterais comment j'ai fait fondre une passoire.*

Bande son : "les joies de la cuisine" par Joe Dassin
Humeur du moment : brulée !

* Autant en finir maintenant : j'avais posé une passoire en plastique sur une plaque, une casserole sur une autre (ma cuisine est pas grande)... et j'ai allumé la mauvaise plaque !