"T'as pas besoin d'un flash quand tu photographies un lapin qui a déjà les yeux rouges." Jean-Claude Van Damme, Philosophe belge (1960-?)

26.7.06

Spiderman, spiderman...

Vendredi, dans la chaleur moite du restaurant d'entreprise, j'écoutais distraitement le discours de ma voisine de table d'en face, abasourdi que j'étais de chaleur (sans parler du début de digestion).

La sueur formait un fin film brillant sur ma peau. Je fondais sur place.

Et là... (musique plein de suspensssssssssss tadaaaaaaaaaaam)... une démangeaison à mon poignet gauche (si si c'est flippant). Vif comme l'éclair, j'abats ma main droite... l'instinct quoi... on sent une bébéte, on frappe !

Mais l'araignée (car c'était une araignée) est rapide et surtout sournoise. Sentant sûrement la mort venir, elle me pique (arghhhhhhhhhhh...).

Je la jette à terre et l'écrase car elle avait survécue à mon direct du droit. Je sais c'est mal mais elle m'avait piqué !

Et la l'angoisse... je n'écoute plus les paroles de mes collégues. Cela me gratte... hey mais ça fait un bouton là... pourquoi j'ai la langue qui picote... et je transpire plus qu'avant non... pourtant, elle était petite c'te bête. Oui mais pas minuscule... et noire et inquiétante... Mais, il n'y pas d'araignée venimeuse de cette taille, ou pas en France en tout cas...

On s'en va, on retourne au bureau. Je vais vite laver mon bras, le désinfecter. Et puis au fur et à mesure de la journée, la démangeaison passe, pas de bouton...

Et je n'y pense plus.

Et puis ce dimanche, grand rangement. J'empile des choses à jeter. Je prends dix choses, mes bras sont encombrés. Je descends les escaliers, en équilibre et ne voyant pas où je pose le pieds.

Je manque de tomber et je rentre dans le mur, me faisant mal au bras.

Je peux donc l'affirmer : le nuage de Tchernobyl n'a pas atteint la France ou alors les piqures d'araignée ne donne aucun pourvoir à la Spiderman (genre 6éme sens qui m'aurait prévenu du viandage et super agilité qui m'aurait permis d'éviter le viandage...)

Bande-son : le générique de Spiderman
Humeur du moment : aieeeeeeeeuuuuuuuuuuuu

16.7.06

T'as pas un euro...

On entends souvent "tout a augmenté avec l'euro..."

Tout a augmenté ? Non ! Une chose a baissé... si je vous jure. Je m'en suis rendu compte en faisant mes cours hier.

Le caddie... oui, pour le "louer" avant, on mettait une pièce de 10 francs. Maintenant, c'est un euro (6,59 et quelques francs).

Bon ok, on achéte rien avec, on met "en caution"... ouais, y a les jetons à mettre à la place... mais bon, voilà au moins quelque chose qui rassure un peu "tout n'a pas augmenté avec l'euro" !

Bande son : "ah is j'étais riche" chanté par moi sous ma douche
Humeur du moment : philosophe

10.7.06

Zizou a vu rouge, il est parti sur un coup de tête...

(ça ferait un bon titre pour un journal... non franchement, je pourrais être journaliste à l'Equipe, non ? Ou au moins à la rubrique sport de Canard Enchainé... s'il y en avait une)

Et puis, c'est normal que ces enfoirés de charmants ritals italiens tout de bleu vétus gagnent : même les supporters français gueulaient "Allez les bleus"...
Y a que Jean-Marie Le Pen qui aurait pour une fois du mal à dire "Allez les blancs" (il a quand même osé déclaré "Peut-être que le sélectionneur a exagéré la proportion de joueurs de couleur, peut-être qu'il aurait dû garder dans ce domaine-là plus de mesure, peut-être s'est-il laissé entraîner par ses choix idéologiques"... et peut-être qu'il devrait aurait mieux fait encore une fois de se taire... lui la mesure y connait pas, et c'est entrainé par ses choix idéologiques qu'il parle de "proportion", lui qui est pour la proportionelle à chaque élection des députés) .

Hier soir, faut avouer (et fauta vouer, fauta demi-pardonnée), fini le "bleu blanc rouge" technicolor, cinémascope dolby surround 3.1; place au "noir et blanc" format télé mono, une redif du Championnat d'Europe... mais fallait rester car, cette fois, à la fin, ce sont ces enfoirés de ritals qui gagnent.

Bande son : "la marseillaise" chantée par les Petits Chanteurs à la Choppe de Bière
Humeur du moment : couci couca

5.7.06

On est en finale...

On est en finaleeeeeeeeeeeeeee, on est en finaleeeeeeeeeeeeeeeeee, on est on est on est en finale...

Ah quelle charmante soirée...

j'ai appris que l'ado boutonneux qui sert de fils à ma voisine est un commentateur hors pair, monstrueux croisement entre Thierry Rolland et Franck Leboeuf ("il Est à cHiééééééé c'tarbitre y simuLLLe le portugUais, ahhhhh le baTARd" prononcé avec une voix muante qui hésite entre le ténor et le castra) et un entraineur en puissance ("maiIIS euuuHHh gardeZ la Balle... ah les boufFFOns")
j'ai appris aussi que entendre des chants de supporter avec un accent vietnamien... et bien, ça fait plutôt bizarre ("mais y sont où, mais y sont où, mais y sont où les poLtugais..." le summum étant "Qui ne saute pas n'est pas f'Lanséééé hé...")

j'ai appris aussi que Barthez était aussi nul au volley qu'au foot (comment il a loupé sa manchette pour faire une passe à Figo)

j'ai appris grace à Thierry Gilardi que Ribéry était de Boulogne (la ville pas le bois hein... sinon il aurait jouer pour le Brésil)

j'ai appris que la "commedia dell'arte", ça existait aussi au Portugal ("a comédia da arte" en portuguais dans le texte) et que Pauleta mérite un oscar... (regardez bien son visage stupéfait... on croirait presque qu'il a vraiment était choppé pour la douziéme fois en plein vol dans la surface)

Bande son : "On est en finale" chanté par le fils muant de ma voisine
Humeur du moment : finalement... bonne

1.5.06

Fête du travail...

... si vous en voulez, je vous en donne.

Moi, j'en ai trop !

Bande son : "Down Under" par les Men at work
Humeur du moment : partagueur

5.4.06

It's a shame...

Ce matin (un lapin... nan je déconne), je suis parti plus tôt que d'habitude. C'est à dire que j'étais dehors à l'heure où je me levais.

Il faisait encore un peu nuit et froid alors que j'en avais perdu l'habitude depuis quelques temps.

J'arrive à l'abri bus, personne n'attends. D'ailleurs, je n'ai croisé personne. Je regarde ma montre... 6h59.

Je me plante devant la fiche des horaires. Le prochain bus est dans à peine 5 minutes. Et si tôt, il arrive parfois avec une ou deux minutes d'avance.

Et ce matin malgré que j'aille plus tôt travailler, juste pour satisfaire une demande de ma hiérarchie et surement poussé par ma conscience pro, je suis de très bonne humeur.

Est ce le fait que ce soir c'est la "Nouvelle Star" ? Le printemps ? Le manque de sommeil ?

Là en regardant des horaires de bus, je me met à chantonner. Et pas n'importe quoi... Du "Spice Girls" !

"Stop right now... thank you very much... I need somebody with the human touchhhh !"

Et là sur cette dernière note... oui, là un reflet dans le plexiglas. Quelqu'un vient de passer dans mon dos... pour attendre le bus. Pas possible qu'il n'ait pas entendu...

Punaise la honte...

Bande son : "Larchuma football club" de la Mano Negra
Humeur du moment : chantante

22.3.06

I will survive...

Non, je ne suis pas mort...

Non, je n'ai pas disparu...

Non, je n'ai pas rien à raconter, bien au contraire.

Mais c'est tellement incroyable. Ou tout simplement écoeurant ou décourageant.

Le grand patron de ma boite a changé... mon supérieur direct a changé... mon poste a changé... même mon bureau a changé et bientôt il sera surement ailleurs.

Je suis passé d'une boite familale (même si "grande entreprise internationale) à la politique d'austérité financière à une boite "jetage d'argent par les fenêtres" (même si je vous rassure les largesses ne se portent pas sur les salaires des cadres moyens, leur équipement ou leur train de vie pro).

J'aurais tellement d'exemples de gaspillage, mauvais management, non-sens économique à vous conter. Mais c'est tellement... arrrrrrrrgh...

Allez juste le dernier.

Je travaille dans la communication électronique. Trois de nos amis anglais de la communication sont bien embétés... ils ont du mal à se connecter à notre Extranet sécurisé. Cela leur semble très compliqué, mal expliqué...

On fait une réunion téléphonique d'une heure pour essayer de comprendre leur problème alors que j'avais dit à mon patron que c'était à 90% sur que c'était du à un probléme technique. J'avais tort... c'est du à leur incompétence technique. Ils n'ont même pas voulu (réussi) à se connecter à une application de partage d'écran pour qu'on puisse voir leur manipulations, nous avons donc du nous contenter d'écouter par téléphone leur souci.

Malgré tout nous allons essayer d'améliorer notre communication envers eux. Et puis, nous allons nous déplacer... pour voir ce qu'ils font de mal.

Alors qu'on aurait pu voir leur écran, on va me faire perdre une journée de travail (et en ce moment et pour des mois et des mois, j'en ai pas besoin), dépenser pour moi et mon patron des allers retours Paris- Londres... tout ça pour voir comment ils essayent de se connecter !!!

Bon, on se dit quand même que ça servira à aider tout nos collaborateurs anglais. D'ailleurs, je m'empresse de regarder les statistiques de connexions...

Et bien croyez le ou pas, les anglais se connectent dans des proportions des autres pays.

En gros, je suis parti pour aller faire du service VIP pour 3 personnes... (soupir)

Bande son : "La promenade des Anglais" par Bernard Lavilliers
Humeur du moemnt : découragé