"T'as pas besoin d'un flash quand tu photographies un lapin qui a déjà les yeux rouges." Jean-Claude Van Damme, Philosophe belge (1960-?)

13.2.05

Indiana Jones est un nain...

Je ne sais pas si vous êtes comme moi : j'aime à pinailler un peu sur les films que je regarde. Du style "il est fort le héros là mais au bout de 15 coups de poings, il a même pas une égratinure" ou bien "est ce que c'est bien normal qu'une voiture explose au moindre choc ?".

Je viens de m'acheter le coffret collector Indiana Jones qui regroupe les trois films.

Dans le premier opus (les Aventuriers de l'Arche Perdue), Indy se sert d'un médaillon pour découvrir où se trouve la fameuse arche perdue. Ce médaillon, gravé dans un langage ancien, précise la taille d'un baton nécessaire pour trouver la cachette.

Selon un ancien qui traduit les inscriptions, le bâton devrait faire six q uadams. Ce qui correspond selon Sala, le compagnon égyptien d'Indy, à un 1m80. J'en déduis qu'un qua dam représente 30 centimètres.
Toujours selon les inscriptions, il faut retirer un qu adam. Le bâton doit donc mesurer en fait 1m50.

Un peu plus tard, Indy va donc chercher la cachette de l'arche grâce à son bâton... Bâton qui mesure trente bons centimètres de plus qu'Indy.

Si le bâton mesure 1m50, Indy peut faire doublure de passe partout à Fort Boyard.
Si le bâton mesure 1m80, Indy est aussi grand que Tom Cruise (et il a oublié de retirer un quadam... tsssssss)
Si Indy mesure une taille normale, le bâton est bien trop long, faut virer le scénariste, la script et l'accessoiriste...

D'ailleurs quand on voit la somme d'erreurs dans ce film, ça laisse rêveur.

A voir le site : Erreur de films (www.erreursdefilm.com)

Bande son : tadada dada daaaaaaaa (la musique d'Indiana Jones quoi...)
Humeur du moment : aventureuse

5.2.05

Hoquet ! Ok ? Euh ben non…

Si vous avez lu le blog de ma princesse, vous avez du voir que nous étions tous les deux souffrants (grippe qui s’est surinfectée en angine)…

Je suis très rarement malade et heureusement, car je ne suis pas un grand fan des médecins et des médicaments. Mais il faut parfois se faire une raison. Je ne pouvais vraiment pas resté comme ça : grande fatigue, gorge séche, bronches qui brûle à chaque quinte de toux, courbatures, fièvre… bref la liste est longue.

Mon premier arrêt maladie en 3 ans d’activité salarié.

Moi qui ingurgite bon an mal an, une plaquette d’aspirine et quelques produits naturels pour me soigner (spiruline et propolis) pour soigner un ou deux coups de froid… je me retrouve avec 3 à 5 cachets, une dose de sirop et des pulvérisations nasales matin et soir… sirop et pulvérisations le midi.

Heureusement, ça marche bien et en deux jours, je suis suffisamment vaillant pour rebosser (youpi !).

Donc, mercredi soir, je me dis « demain on reprend le taf… avec tout les soucis, une collègue absente car malade, encore d’autres soucis… ». Et là y a un hic.

Le hic du hoquet. Cela commence donc mercredi soir… La première crise dure 20 minutes, finissant par disparaître quand je retiens ma respiration assez longtemps.

Rebelote 20 minutes plus tard… nouvelle pause de quelques minutes… et de nouveau ! Puis pause… définitive… qui me permet de m’endormir.

Le lendemain, je me lève, prend mon traitement et une très légère collation. Je vais partir prendre mon bus… Et là y a un hic !

Ok ça va passer… je remonte la rue froide (je venais de passer plus de trois jours, très couvert, dans un appart chauffé), avec un hoquet toutes les 10-12 secondes. Pfffffff ça va être facile de conserver l’air digne dans le bus en faisant ce bruit si ridicule.

J’arrive à l’arrêt, essayant de faire passer ce fichu hoquet… Je retiens mon souffle, calmement… hips… allez barre-toi... hips… punaise ça me brûle les poumons là… hips… punaise v’là le bus…hips…

Je monte dans le bus et là miracle : plus rien (la peur de paraître ridicule ?).

Au bureau, on m’accueille gentiment… avec une certaine crainte (euh non pas que je sois méchant… juste soupçonné d’être contagieux). Et puis un petit quart d’heure après mon arrivée… devinez quoi… HIC !

Malgré mes essais divers (rétention outrageuse de respiration, "buvage" d’eau par bouteille de 50 cl, pression des globes oculaires, hyper ventilation…), je n’arrivais à faire passer mon hoquet que quelques minutes de temps à autre.
L’après repas m’apportera un peu plus d’une heure de répit avant un retour en force.

En fin de journée, je me décidais à demander (via ma princesse) un remède auprès de mon médecin. Remède que je suis aller quérir à la pharmacie après mon travail…

Trajet du retour en bus SANS hoquet (mais bon je vais pas faire chauffeur de bus pour faire passer cette … de hoquet)… qui reprend dés que je sors de la pharmacie. Et reprends fort. Un hoquet toutes les 10 secondes, puissant.
Comme j’ai passé ma journée à hoqueter, vous pensez bien que ça devient pénible : contractions douloureuses, sensation de brûlure à l’estomac, maux de tête, ventre plein d’eau…

Je manque de vomir en montant mes escaliers mais ça a au moins le mérite de calmer direct mon hoquet !

Je me pose et me repose. Mon estomac brûle, je me sens vaseux. J’attends que Princesse prépare ma pitance (j’ai un peu faim mais je redoute de manger dans cet état). 19h30, je vais prendre mon traitement anti-hoquet, un quart d’heure avant le repas, comme prescrit… Et hic… Pffff

19h55… Je mange ma purée en hoquetant… 20h10… ma salade d’endive en hoquetant… 20h25… mon yaourt en hoquetant… je bois en hoquetant… 21h00 je regarde la télé en hoquetant… (ma vie est trépidante !)

Pire j’ai parfois des doubles hoquets, une sorte de hoquet avec un léger écho… un hihic au lieu d’un hic. Je commence à sérieusement stresser… Princesse essaye de me faire peur quand elle pense que c’est le moment. Je retiens ma respiration à en pleurer.

E si ça revenait demain ou même ça ne finissait plus jamais… Dormir en hoquetant ? Parler au téléphone avec le hoquet ?

22h30… miracle plus rien… ça ne reprend pas ? Non ? Déjà je m’assoupis en écoutant le film… Je suis pressé d’aller me coucher pour profiter de cette accalmie.

Et depuis, ça n’a pas repris… Mais en fait, je stresse : j’ai peur que ça revienne. Comprenez-moi bien : j’ai eu le hoquet pendant des heures sur une période de 24 heures. Sans raison et avec de plus en plus de mal à le faire passer.

Cette crainte (ça s'arrête ou pas ? ça va revenir ou pas ? ça va durer ou pas ?)... C' est pire que la torture de la MAPA (prise de tension sur 24 heures, vécu par moi : voir mon post "Deux de tension") ou la torture chinoise de la goutte d'eau (vous connaissez pas ? une goutte d'eau qui tombe inlassablement à intervalle régulier sur une partie précise de votre corps, généralement le front...)

Et puis, je me suis un peu documenté, ça fait peur !

Regardez ça… Moi je suis au traitement niveau un (motilium 3cp par jour)… mais ça peut se corser. Niveau 3, injection à la seringue électrique (aïe !). En dernier recours : blocs nerveux et stimulations des nerfs phréniques (pression forte à l'aide des doigts sur les nerfs phréniques en arrière des articulations sternoclaviculaires).

Sachez le pour inhiber le hoquet il à l'hypercapnie (augmentation de dioxyde de carbone dans le sang artériel)
De nombreux moyens simples peuvent être utilisés : apnée prolongée : suspendre la respiration le plus longtemps possible; hyper ventilation (mouvements respiratoires profonds et rapides) dans un sac en papier (sous surveillance); stimulation vagale; boire un verre d'eau rapidement ; avaler du pain sec ou de la glace pilée, du vinaigre sur un sucre; traction sur la langue; compression prudente des globes oculaires; pression sur les artères radiales au pouls. (Source : doctissimo.fr)

bande son : hic... hic.....hic...hihic...hic.. (pfffffff)....hic....hic....hic..(j'en ai marre)....hic
humueur du moment : craintif