"T'as pas besoin d'un flash quand tu photographies un lapin qui a déjà les yeux rouges." Jean-Claude Van Damme, Philosophe belge (1960-?)

29.1.05

Pause pipi...

La très drôle Agapi a déjà évoqué le sujet qui va suivre ici. Je vais m’empresser de l’approfondir (le sujet, pas Agapi).

Vous êtes en dehors de chez vous. Mettons que vous faisiez vos courses. Votre dernière visite aux toilettes commence à être loin et vous avez bu un peu. Votre vessie est donc assez remplie.

A la caisse, votre envie de pipi est modérée. C’est à dire que si vous étiez face à une cuvette de toilette, vous pourriez faire pipi mais que vous n’avez pas envie plus que ça.

Dans la voiture, l’envie se fait sentir. Un vague signal vous dit que l’« envie de pipi » est là.

Dans le hall de l’immeuble, vous avez envie.

Devant la porte de votre appart, vous avez vraiment envie. Cela est même douloureux.

Vous ouvrez la porte les cuisses serrées. Vous balancez les sacs de courses (bling fait le pot de confiture). Vous avancez par petits pas mais rapides, de peur de mouiller votre pantalon en faisant de vrai pas ou allant à allure modérée.

La douleur est alors insoutenable… et puis c’est la délivrance.

J’appelle ce phénomène « la théorie de la porte » (copyright ma princesse qui est une grande pisseuse devant l'éternel).

Elle s’énonce de la façon suivante :
« Votre envie d’uriner est inversement proportionnelle à la distance qui vous sépare des toilettes. »

Je me tâte (discrètement je vous rassure) pour savoir si je mène une étude sur ce phénomène en vu d’une publication scientifique…

bande son : pschh (aaaaaaaaaaah) chhhhh (ça fait du bien) chhhhh (je me sens plus léger) chhhhh plic plic plic
humeur du jour : envie de pipiiiiiiiiiiiiiiiiii